Récit d'un trek dans la jungle de Thaïlande

La meilleure zone pour le trekking et la randonnée en Thaïlande

Une expérience extraordinaire

Partir à la découverte de la jungle Thaïlandaise est une expédition qui ne s’improvise pas. Il y a l’avant où l’on rigole, il est tôt le matin.On se ficelle, préparons les sacs à dos, enfilons les guêtres, un peu gauche un peu ensuqué. On se presse on perd un peu de temps. On se prépare à faire un trek dans les montagnes de Thaïlande et arpenter la jungle du royaume.On s’imagine des choses, le parc national de Khao Yai est considéré par bien des gens comme la meilleure zone pour le trekking et la randonnée en Thaïlande.

Elle offre des montagnes et des collines de verdure dense et époustouflante, une nature préservée et d’authentiques parcours de trek.

Au prix de nos douleurs et de notre sueur, avec de la passion et de l'acharnement, notre petit resort telle une graine dans ce champs fût semé dans l'union de la Thaïlande et de la France, tirant son essence de l'amour de la nature et de la poésie ...

Cette jungle de Thaïlande abrite la plus grande forêt de mousson d’Asie du sud est.

Le Park national de Khao Yai est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

Nous vous offrons de vivre une expérience qui va bouscouler vos sens!

Redécouvrir la Nature...

On peut y observer dans la jungle de Khao Yai en Thaïlande plus de 2000 espèces de plantes et comme le parc culmine à 1351m d’altitude, on peut distinguer différentes espèces propres à chaque palier : forêts pluviales, mixtes, persistantes, caduques.

On dénombre plus de 500 éléphants sauvages dans le parc de Khao Yai et en apercevoir un est certainement le graal de chaque trek dans la jungle .

En plus des éléphants, le parc abrite également des ours, des tigres, des gibbons, des wapitis, des cerfs, des calaos, porcs-épics, serpents...

Récit d'une aventure dans la Jungle Thaïlandaise

Nous voilà prêt maintenant à crapahuter .

C’est comme entrer dans une cathédrale. L’instant d’avant il y a cette appréhension. Ce moment où l’on s’abandonne, où l’on s’adonne, où l’on se repend.

Approcher la première fois une jungle vierge dont l’étendue s’efface à perte de vue est anxiogène au premier abord. Puis le pied franchit l’orée et en un instant le ciel se ferme envahi de lueurs d’émeraude, marbré de jardins telle une gemme brute, laissant entrevoir des halos mordorés. On réalise alors le privilège que la nature nous offre. On devient humble.

S’enfoncer dans la jungle Thaïlandaise de Khaoyai c’est pénétrer dans un sanctuaire ça a quelque chose de sacré, de divin ... pénétrer une jungle vierge et millénaire c’est se soumettre à un jugement divin....une rédemption au terme d'une épreuve unique et intrinsèque, peut être un purgatoire .. Pénétrer dans la jungle réveille un biotope d'angoisses, de nos angoisses sous l’oeil inquisiteur de regards multiples... on ne peut se projeter, anticiper, on sent que l'on est pas chez soit, que l'on ne peut pas humaniser le lieu , que l'on est étranger, observé de toutes parts, que l’on inquiète l’environnement… que notre présence n’est pas souhaitée, pas souhaitable.

On ressent, on devine que chaque arbre est habité d’une âme et que sur chaque plante se cache une entité. Puis nos yeux s’ouvrent, apprivoisent.

Notre cœur respire, les sons deviennent alors mélodie. Cette immensité complexe et hostile devient alors comme accueillante si on sait comprendre la jungle, si on sait l'aimer , elle devient réconfortante et maternelle, bienveillante, elle est juste, pure, elle s’ouvre pour nous protéger. Ce dieu d’émeraude éclaire alors notre âme.

Je me sent alors comme ces peuples de premiers hommes dans la jungle, et je n'aime pas la présence des autres...je m'en inquiète Je veux la garder pour moi, la protéger Je cherche un mot.... divin Peut être....une rumeur divine Il est là, quelque part entre les arbres, entre la vie, le salut....

A la lueur blanche et froide des lumières artificielles de nos lampes frontales nous nous réconfortons de nos pitances, une ration de riz cuite au feu de bois dans une cantine militaire en alluminium. La soupe chaude d'un curry vert réchauffe les courbatures de la journée.

La fraicheur s'installe semblant tomber de la canopée pour envelopper les plaines de la savane où nous avons notre campement en orée de bosquet.

Le sont des criquets semble s'être éloignés, les oiseaux de nuit soudainement aphone ont cessés de truculer.

Un effleurement, un murmure couplé d'un silence indescriptible se faufile à portée des oreilles attentives. Moan prend ma torche et éclaire les profondeurs de velour endormies. Un mur gris clair s'illumine à 20 mètres, juste apres le ruisseau.

Le mur s'incarne, puissant et majestueux. Le seigneur des lieux nous observe, battant la mesure de ses oreilles déployées.Puis s'enfonce dans la végétation de manière intrinsèque, chirurgicalement dans le silence le plus surprennant...La nuit les élephants emettent des infra-sons pour se déplacer dans l'obscurité. La réverbération accoustique leur permettent de s'orienter dans la nuit noire de la jungle. La nuit au coeur de la forêt la luminosité de la lune ne perce plus la canopeé et c'est un noir pur et intense qui submerge la jungle

Mais il est là, tout comme ce silence assourdissant.Il nous contourne, nous étudie, nous jauge apparaissant de ci-de-là autour du bivouac tout au cours de la soirée.

Ces étranges primates qui ne dorment pas et qui piaillent comme des poulets ne l'intimide pas. Il nous dédaigne mais nous observe, nous garde du coin de l'oeil, analyse la configuration du bivouac pour mener à bien sa mission et s'octroyer l'or de la jungle... Le sel du campement.

Au coin du feu nous buvons de bon coeur un rhum au herbes de la forêt, riant avec les copains rangers. Il est peut être parti. On s'endort tranquillement, de ci de tentes, de là de hamac. J'occupe ma place habituelle en première ligne au pied de la cabane pour mieux surveiller mon groupe....je place la trousse de secours sous la tête, prés de ma main droite je cale ma lampe torche, plus à côté le téléphone, en haut à droite je planque mes lunettes, révise mes mouvements dans un ordre chronologique, vérifie 3 fois un accès ergonomique à la torche. Je peux dégainer rapidement.

Quelques flash remontent derrières mes paupières , le groupe dort, les images de la journée défilent se mêlant à de saugrenus et disparates souvenirs, une vipère, les gibons, les pieds dans la rivière.... Tient il faudra que je pense à faire une poolish pour le pain....... La tondeuse, l'herbe. Je dors. je cogite. Dans la jungle je m'assoupie par micro sommeil.... Une sorte d'instinct je dirais... Et heureusement parfois...

Je ne me souviens pas de ce qui m'a fait surgir des limbes, comme un manque d'air ou une implosion. Les yeux épars je bondit de ma couche, main droite posée en un instant sur la gachette de la torche, clic, à 2 mètres de moi il est là, me scrute dans mon repos. Face à moi ses défenses d'1 bon mètre pointant vers moi, me sommant d'abdiquer toute idée futile, imposant d'autorité ma soumission sous peine de sanction immédiatement irrévocable.

Une bouffée d'adrénaline m'envahit en un éclair, mon cerveau reptilien m'ouvre accès au reflexes les plus primitifs , je m'éjecte de ma couche et je bondit sur la table de rondins qui me servait de protection, bondissant à 2m50 par dessus les barrières de l'étage de la cabane des gardes forestiers où j'ai déjà par intuition parqué mes touristes pour la nuit, eux dorment déjà épuisés de leur promenade. J'ordonne à mon équipe comme un bœuf, le nom du mastodonte à toute âme attentive .

L'agitation du vulgaire petit primate que je suis surprend l'éléphant dans son approche furtive le faisant par la même reculer, les collègues se réveillent en tournade, Moan surgit en hurlant mon prénom et descend avec moi, Jo nous rejoint aussi sec. En caleçons , en claquettes, armés de lampes torches nous suivons l'imposant pachyderme de plus de 2 mètres, un beau mâle que j'évalue à une 40 aine d'années peut être 50... Nous l'observons, il nous méprise ... N'a pas peur et revient finalement frustré de n'avoir pu accomplir son larcin.

Moan martele le sol du pied, un coup sourd autoritaire pour le faire s'en aller, l'effet est nul, à peine un pas d'élan en arrière, il charge sur nous... Nous fuyons vers la cabane aussi vite que le peuvent nos jambes endolories, c'est notre intégrité physique qui est en jeu. Dispersant nos claquettes dans la savane, nos attributs ballotants au vent dans nos caleçons parachutes frainant notre performance de sprinters.

Il s'arrête, je fais demi tour avec Moan, jo reste à distance. Les oreilles frénétiques de l'animal trahissent son agacement . Moan lui parle en Thailandais et lui demande de partir, il n'en a que faire et suggère une nouvelle charge, il va nous faire remonter dans nos arbres de Darwin aussi sec si nous insistons.

Il s'arrête, je fais demi tour avec Moan, jo reste à distance. Les oreilles frénétiques de l'animal trahissent son agacement . Moan lui parle en Thailandais et lui demande de partir, il n'en a que faire et suggère une nouvelle charge, il va nous faire remonter dans nos arbres de Darwin aussi sec si nous insistons.

Il faut savoir prendre des risques et se montrer plus gros que l'on est dans l'adversité, empli d'un égo salvateur, je m'orgeuillis. Putain mais je suis Bordelais MOI, je me gonfle et je me persuade de mon pouvoir si désuet fût-il. Dans un courage de coq gaulois, je lui somme de toute mes tripes l'ordre truculent de foutre le camp illuminant ma voix des sonorités du soleil du sud de la france. Il recule. Contre toute attente surpris autant que nous et nous montre son postérieur, Moan esclaffe de rire devant cette boutade.

Il s'en retourne, s'arrête. Prends dans sa trompe une motte de terre et la pulverise au halo de la lune, nous jette un dernier regard d'insignifiance en nous balayant des pieds à la tête. Puis s'en va avec nonchalance comme un roi dans les brumes de la savane de khaoyai. Il reviendra.

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Un voyage et une expérience inoubliables!

Excellent séjour thaïlandais entièrement planifié et adapté à notre convenance par Cédric et Potjjana. Délicieux séjour amical et familial dans leur resort des Collines, trek et ascension du Mont Khao Lem, un souvenir indélébile, véritable expérience physique et sensorielle. Et tout ce qui suit... En quelques jours, nous aurons fait le plein d'images et de moments forts, d'Ayuthaya à Kho Chang pour finir par Bangkok, et ce, toujours dans les conditions idéales... A faire et à refaire!.

jeanfrancoidu

Parfait pour les amoureux de la nature

Les Collines Khaoyai est l'endroit où rester pour votre séjour près du parc national de Khaoyai et Pak Chong. Le site est superbe, les bungalows sont très agréables, lits confortables, petite kitchenette avec frigo, salle de bain propre, AC et/ou ventilateur, TV, terrasse donnant sur le magnifique jardin. Le wifi qui fonctionne très bien et le petit déjeuner fait maison est délicieux. On peut même profiter de la piscine! Le couple franco thaï qui tiennent le resort, Cédric et Potjana, sont des hôtes merveilleux qui ont un grand sens de l'accueil et ferons tout pour que vous passiez un agréable séjour. J'ai également eu la chance de faire le treck de 3 jours dans le parc national avec Cédric pour guide. Super treck ou j'ai dormi en tente, randonnée en toute sécurité au côté du meilleur garde forestier du parc, j'ai eu l'occasion de voir des macaques, des écureuils, une loutre, des kalao, etc. Voyageant en Asie depuis maintenant 4 mois, je recommande vivement cette endroit. J'y ai vécu une expérience unique.

KIATIKHEMA A

Un petit bout de France aux portes du parc national de KhaoYai

Ce petit resort à l'ambiance familiale nous a accueillis pour un séjour (trop court ...) entre familles de BKK. Quel WE! super! Les bungalows, confortables et fonctionnels, disposés autour de la piscine et du jardin permettent de garder un œil permanent sur les enfts qui jouent ensemble. Excellente cuisine (barbecue, pizzas maison, pain maison, plats thaïs, ...), petit-dej incontournable! Pour les plus sportifs, Cédric est dispo pour vous faire découvrir le parc avec des balades à la carte selon votre niveau et votre tps. L'hôtel est isolé; sans moyen de transport, vous serez tributaires des patrons mais ils sont très serviables ... Si vous venez par vos propres moyens, étudiez bien l'itinéraire car le fléchage de l'hôtel est perfectible ... Potjana et Cédric, merci pour tout, nous reviendrons. A+

papafifi54

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